Officiel, j'ai rejoins l'étrange espèce vivant avec une paire de lunettes sur la tête. Le fait est que j'ai délibérément intégré cette espèce afin d'éviter d'appartenir, dans un avenir plus ou moins proche, à celle des chercheurs perpétuels de lunettes, ou encore à celle qui aurait bien besoin d'avoir des bras plus longs pour pouvoir continuer à lire les petits caractères.
Cela viendra peut-être, mais je ne me résous pas à envisager la chaîne à lunettes... y préférant largement le non moins classe serre-tête-lunettes. Le livre sorti du sac, un petit coup de main, et hop, tout devient lisible. C'est d'un pratique !
Pour la liste du mois, vous aurez le droit à des extraits de mes propres lectures dans la masse des titres croisés. Prenez votre temps.
Octobre 2020 :
Ca commence fort ! Il nous faut au moins ça ces temps-ci :
François CHENG L'éternité n'est pas de trop (pas mieux !) Romain GARY Gilles LEGARDINIER Pour un instant d'éternité (tiens, tiens, l'éternité serait donc au menu en octobre 2020) L'intestin The inner game of golf POE Edgar Alan de son p'tit nom DUMAS Le comte de montecristo
Si j'étais un recueil de poésie en octobre 2020,
Je serais Les Ronces
Après avoir lu Une bête au paradis de Cécile COULON (née en 1990 !), j'ai enchaîné avec son recueil Les Ronces. Élise, qui m'avait fait découvrir la poésie de CARVER - ô enchantement ! -, puis celle de BRAUTIGAN - ô réenchantement ! - m'a prêté ces deux bouquins la dernière fois que nous nous sommes vues. Autant dire qu'avec un tel passif, je lui fais confiance. Je n'ai pas été déçue. Si on peut dire une chose, c'est que cette fille, Cécile COULON, est drôlement percutante et que ça vaut le coup de la découvrir et de la suivre.
Ses livres sont pleins d'éléments terrestres, fermiers, montagneux et d'amours, forcément plutôt tristes. Elle va chercher loin ses mots et ses histoires dans un mélange de sentiments et de sensorialité. Quelques semaines après avoir lu son recueil, et plusieurs mois après lu son roman, il m'en reste beaucoup de sensations, ce qui est pour moi énorme si je me réfère à mes capacités mnésiques limitées, encore elles. [Pour les nouveaux, et si vous voulez en savoir plus sur mes capacités mnésiques, sujet passionnant entre tous, vous pouvez lire le post précédent où il est question de manque du mot, ou un post plus ancien - et un peu drôle - sobrement intitulé De la mémoire.]
Pour la poésie de Cécile COULON, continuez à faire défiler votre écran et ralentissez le rythme, merci.
TES MAINS
Douze ans ont passé
depuis ce jour
depuis ce moment
où tu as posé
la main sur moi ;
je m'en souviens parfaitement
car
c'était la première fois
qu'une main
se posait sur moi
comme ça.
Cécile COULON
Les Ronces, Le Castor Astral, 2018
Extrait, p. 117
Pendant ce temps, les lecteurs du métro lisaient :
Liv STROMQUIST L'origine du monde (roman graphique) Lucinda RILEY Tadao ANDO Pensées sur l'architecture et le paysage Lao SHE Quatre générations sous le même toit
Si j'étais un essai en octobre 2020,
Je serais La maladie comme métaphore
Voulant croire que je suis - au fond - une belle personne comme ils disent, je vous épargne les pages sur l'épidémie de La maladie comme métaphore. Sympa, non ? D'autant qu'elles ne font franchement envie...
Ce livre de Susan SONTAG (1933-2004), intellectuelle américaine majeure, paru en anglais en 1977, dissèque les imaginaires qui collent aux maladies.
En trèèèèèès résumé, avant d'être comprise par la science, la tuberculose évoquait à son époque un trop plein pulsionnel alors que le cancer est aujourd'hui associé à un refoulement émotionnel. (Je n'ai pas lu l'essai sur le Sida car chacun sait combien il est inutile d'abuser des bonnes choses.)
Est-il besoin d'ajouter que l'hypothèse selon laquelle l'angoisse entamerait les réactions immunologiques de l'individu (...) est très différente (...) de celle qui voit dans les émotions la cause de la maladie, et encore plus de celle qui fait d'émotions données la cause de maladies précises.
Ou encore,
Les théories psychologiques de la maladie constituent un moyen puissant de rejeter la faute sur le malade. Lui expliquer qu'il est, sans le savoir, la cause de sa maladie, c'est aussi ancrer en lui l'idée qu'il l'a méritée.
Susan SONTAG
La maladie comme métaphore (suivi de) Le sida et ses métaphores, Christian BOURGOIS, 1989
Traductions (respectives à chaque texte) de l'anglais (EU) de Marie-France de PALOMERA et Brice MATTHIEUSSENT
Extrait, p.74 et 76 de l'édition française de 2009
Pendant ce temps, les lecteurs du métro lisaient :
STEINBECK Les raisins de la colère
Où atterrir
CAMUS La peste
Pierre RABHI
Franck THILLIEZ
Stephen HAWKING mouillé par une gourde qui a coulé dans un sac alors qu'elle feuilletait Philosophie magazine
Demon slayer (4 épisodes !)
Le jour où les lions mangeront de la salade verte
Taste
Jean GIRAUD Ombres sur Venise
Aliénore d'Aquitaine
Si j'étais un OLNI (Objet Littéraire Non Identifé) en octobre 2020,
Je serais Un souffle de vie
Après SONTAG, il a fallu remonter la pente, sans compter que les actualités n'étaient déjà pas très bonnes. [D'ailleurs, si ça continue, je prédis que nous allons tous finir par ne plus lire que des bouquins de Groucho MARX.] Pour ce faire - remonter la pente -, j'ai choisi l'évanescence dans ma bibliothèque en la personne de Clarice LISPECTOR, mystique écrivaine ukrainio-brésilienne (1920-1977). Un moment que je ne l'avais pas lue alors qu'elle fait partie des visites régulières.
Un souffle de vie ne m'a pas déçu. Je suis entrée très profondément dans son texte, un étrange dialogue fictif sur la création même du texte, on pourrait aussi bien dire sur la vie. Le récit fonctionne comme un rêve. On n'y comprend pas grand chose, mais il s'y dit beaucoup.
Angela. [...]
La preuve que je recouvre la santé mentale, c'est que je suis à chaque minute plus permissive : je me permets plus de liberté et plus d'expériences. Et j'accepte le hasard. Je recherche ce que je n'ai pas expérimenté. Un plus grand espace psychique. Je suis par bonheur plus folle. Et mon ignorance augmente. La différence entre le fou et le non-fou, c'est que le non-fou ne dit ni ne fait les choses qu'il pense. La police va-t-elle m'arrêter ? M'arrêter parce que j'existe ? La prison est le prix de la vie : mot superbe, organique, fantasque, redondant, spermal, durobile.
Ah, je sais ce que je suis : je suis un scribe. Help me ! Au feu, incendie. Écrire peut rendre fou. Il faut mener une vie paisible, bien organisée, bien bourgeoise. Sinon la folie vient. C'est dangereux. Il faut se taire et ne rien dire de ce qu'on sait, et ce qu'on sait est énorme, et tellement glorieux. Je sais, par exemple, Dieu. Et je reçois des messages de moi pour moi.
Clarice LISPECTOR
Un souffle de vie, Édition des femmes-Antoinette Fouque, 1998
Traduction du portugais (Brésil) par Jacques et Teresa THIÉRIOT (première édition originale 1978)
Extrait, p. 65 de l'édition 2018
Pendant ce temps, les lecteurs du métro lisaient :
Yseult WILLIAMS La splendeur des Brunhoff Carlo ??? Albergo Italia Jean-Christophe RUFIN Cadavre exodus (...!) Le Sorceleur Bulding blocks of emotional intelligence Aphrodisiac day ou peut-être Apocalypse diary...? (de très très loin...) Apalaschicola diary ??? La lectrice ne se lèvera pas pour laisser sa place prioritaire à des vieux, quoi qu'il en coûte
Si j'étais un article de Journal en octobre 2020,
Je serais Covid-19 : un fragment d’ADN hérité de Néandertal favorise les formes graves de la maladie
Par Hervé Morin
Une part de notre héritage génétique provenant de l’homme de Néandertal pourrait expliquer certaines formes graves de Covid-19. C’est l’hypothèse avancée dans la revue Nature, mercredi 30 septembre, par le « pape » des génomes anciens, Svante Pääbo (Institut Max-Planck d’anthropologie évolutionniste, Leipzig) et de son collègue Hugo Zeberg (Institut Karolinska, Stockholm). Selon eux, les porteurs d’un fragment chromosomique identique à celui trouvé sur plusieurs fossiles néandertaliens ont un risque multiplié par trois de faire une forme grave de détresse respiratoire induite par le SARS-CoV-2. Ce variant est présent dans 50 % de la population d’Asie du Sud, chez 16 % des Européens, mais est quasiment absent en Afrique.
La suite, à lire sur le site du Monde... si vous êtes abonnés.
Pendant ce temps, les lecteurs du métro lisaient :
Word 2019 pour les nuls
L'executive qui enlève son masque pour téléphoner dans le bus... Et qui le remet pour sortir du bus #cherchezlerreur
FLAGG ??? tomates vertes
Si j'étais un dialogue en octobre 2020,
Je serais Impossible
Erri DE LUCA est directement passé d'une table de nuit à l'autre sans avoir le temps de souffler entre deux lectures/lecteurs.
Son récit est donc, comme dans le livre de LISPECTOR, un dialogue. Mais s'il est très émouvant, il n'est ni lyrique, ni mystique. On pourrait même le qualifier de concret. Les échanges ont lieu entre un jeune juge qui accuse de meurtre un vieux révolutionnaire aimant la montagne. Ce dernier, lors d'une récente virée, a appelé les secours suite à la chute mortelle d'un homme se trouvant avoir été un traître à sa cause de jeunesse. Épisodiquement, un avocat se fait entendre, mais son discours n'a aucun poids. Les dialogues sont entrecoupés de lettres écrites par l'accusé à la femme qu'il aime.
Ce qui nous tient, c'est la bataille rhétorique que mènent ces deux hommes et qui ne peut pousser le lecteur qu'à se poser des questions éthiques, en particulier sur la justice.
Q. Même dans votre téléphone portable, il n'y a pas de photos de personnes. Vous prenez des lieux, des aubes, des couchers de soleil, des parois. Vous êtes un paysagiste ou bien êtes-vous encore tributaire d'habitudes de clandestin ?
R. Je n'aime pas capturer des visages, des sourires devant l'objectif. Ces appareils semblent être à usage privé, mais ils sont à la portée de tous ceux qui voudraient regarder dedans. En plus, ils signalent continuellement où on se trouve. C'est pour ça que j'utilise ces instruments avec méfiance.
Erri De LUCA
Impossible, Gallimard, 2019
Traduction de l'italien par Danièle VALIN
Extrait, p. 104
Pendant ce temps, les lecteurs du métro lisaient : Marc DUGAIN Joël DICKER Viveca STEN Du sang sur la Baltique Max GALLO Louis XV Boris VIAN La clairvoyance du père Brown Méditation sur la perception Paul DOHERTY Cédric DURAND Techno-féodalisme
Si j'étais le livre d'une plasticienne en octobre 2020,
Je serais Dehors la tempête
Petit tour à la galerie Lara Vincy pour voir l'exposition de Clémentine MÉLOIS (née en 1980). Impossible d'en ressortir sans 2 livres de l'auteure, minimum ! J'aurais bien craqué pour un de ses livres-œuvres comme Maudit Bic de Melville mais je suis restée trop droite dans mon portefeuille.
L'expo valait le détour : des revisites de titres donc, ainsi que des revisites de tableaux classiques. Mon préféré : des chasseurs de Brueghel avec gilets orange.
Quant à son livre Dehors la tempête, un livre avec des mots dedans, il avait tout pour me plaire lui aussi : beaucoup de lectures agrémentées de quelques listes. Je vous dévoile celle-là, sans tirets, constituée d'expressions toutes faites. On part sur du lourd.
[...] Ce n'est pas possible, ils doivent faire semblant. Est-ce qu'ils y croient vraiment ? Personne ne semble douter un instant de l'absolu nécessité de ce que nous sommes en train de faire. Perplexe, on scrute les regards sans parvenir à y déceler la moindre lueur d'ironie, le moindre signe d'un jugement critique, d'une distance amusée. Nous sommes l'avenir de demain, nous sommes des winners, nous sommes une équipe, une team, on est là sur un bien atypique sur un beau volume sur une vraie terrasse sur une exposition plein sud on va faire une offre et se positionner on va rien lâcher on ira jusqu'au bout on va tout donner car c'est avant tout une belle, une très belle aventure humaine et on va clairement gérer les options, on fait un 360° et on revient vers vous ASAP, avec la pièce jointe c'est mieux coucou les twittos, ne nous laissez pas entrer en tentation c'est clair qu'on est sur des saveurs gourmandes aux notes boisées avec beaucoup de mâche qui revisitent la recette du hachis Parmentier avec un maximum d'engagement et une belle prise de risque au jour d'aujourd'hui et j'ai envie de dire que ce que vient de dire Michel est très juste et j'aimerais ajouter que cette notion d'espace situé sur le dispositif de monstration questionne le regardeur et témoigne d'un zeitgeist de notre époque, tout en interrogeant la question du geste dans un authentique diagnostic partagé.
Clémentine MÉLOIS
Dehors, la tempête, Grasset, collection Le courage, 2020
p.143
Super bonus : si vous cliquez sur ses livres, vous pourrez directement consulter son compte insta et découvrir ses œuvres !
Pendant ce temps, les lecteurs du métro lisaient :
MURAKAMI O elefante desaparece Steve BERRY L'énigme Alexandrie Nathaniel HAWTHORNE Boza ! Agatha CHRISTIE Miss Marple Lisa GATDNER Le saut de l'ange Parce que c'était toi... Jean ECHENOZ Cherokee Joël DICKER Le livre des Baltimore MUSSO L'appel de l'ange Sandrine COLLETTE Il reste la poussière Ken FOLLETT Les âmes mortes
Si j'étais un recueil d'articles d'un célèbre écrivain en octobre 2020,
Je serais Et si on arrêtait de faire semblant ?
Voilà un auteur dont je n'avais jamais rien lu à l'exception de quelques interviews intéressantes dans lesquelles il finissait toujours par esquiver la littérature pour aborder l'ornithologie. Jonathan FRANZEN (né en 1959) est, en effet, un passionné d'oiseaux. Dans ce recueil d'articles publiés entre 2001 et 2019, c'est un peu pareil. Il nous fait part de ses voyages, de ses observations et de ses réflexions, tout particulièrement sur l'extinction de certaines espèces mais aussi - et nous pouvons lui être gré de nous éviter ainsi une dépression profonde -, des actions locales mises en place pour les protéger.
On apprend beaucoup dans ce livre, par exemple le fait que de nombreuses espèces "communes" sont désormais menacées par la trop grande quantité de chats qui se baladent dans les jardins et ailleurs. Il expose également la théorie selon laquelle la lutte contre le réchauffement climatique n'est pas forcément favorable à la protection des espèces. Pour plus d'infos, lire le bouquin (traduit un peu à la louche, mais c'est pas grave).
Au Ghana, je cultivais une autre sorte d'obsession. A ma grande honte, je suis ce que, dans le monde des ornithologues amateurs, on appelle un listeur. Non que je n'aime pas les oiseaux en eux-mêmes. Je vais les observer pour admirer leur beauté et leur diversité, mieux connaître leur comportement et les écosystèmes auxquels ils appartiennent, et faire de longues marches attentives dans de nouveaux lieux. Mais je tiens également beaucoup trop de listes. Je recense non seulement les espèces que j'ai vues dans le monde mais aussi dans chaque pays et dans chaque État américain que j'ai visités dans ce but, ainsi que sur divers sites de superficie plus modeste, dont mon jardin, et ce à chaque année calendaire depuis 2003. Je peux rationaliser ce recensement compulsif en le considérant comme un petit jeu annexe auquel je m'adonne dans le contexte de ma passion. Mais je suis vraiment accro. Cela me rend moralement inférieur à ceux qui observent les oiseaux par pur plaisir.
Jonathan FRANZEN
Et si on arrêtait de faire semblant ? Éditions de L'olivier, 2020
Traduction de l'anglais (EU) d'Olivier DEPARIS
Extrait, p. 205
Pendant ce temps, les lecteurs du métro lisaient : Un livre d'acupuncture avec des photos Yasmina KHADRA Les sirènes de Bagdad Romain GARY La promesse de l'aube Alone in Berlin Grégoire DELACOURT La liste de mes envies Pierre GUENANCIA Lire Descartes Don WINSLOW
Une fin de mois, elle aussi adaptée aux circonstances :
Que sais-je ? La relativité
Avec tout ça, j'espère vous avoir donné envie de découvrir certains de ces auteurs, envie de vous ruer en librairie (top chrono, vous avez une journée, si elle n'est pas déjà passée au moment où vous lisez), envie de lire (là, par contre, vous avez un mois devant vous si toutefois vous n'êtes ni prof, ni ouvrier dans le bâtiment, ni infirmier, ni caissière, ni éboueur, etc., etc.).
Pour votre information, j'essaye désespérément de configurer ce blog pour que les commentaires puissent être faits par tous les lecteurs. A chaque post, je reçois des mails sympas. Ils me font très plaisir, mais j'adorerais que leur contenu apparaisse dans les commentaires. Pourtant, je comprends bien que vous ayez oublié votre mot de passe ou que vous n'ayez pas envie de vous abonner. Pour l'instant, les autorités me font savoir que les commentaires ne peuvent pas être configurés autrement et ne sont donc accessibles qu'aux membres (avec mot de passe). Désolée.
Dès que ça évolue, je vous fais signe !
Ah, ah, personnellement, j'ai un petit faible pour le zeitgeist de notre époque, [qui] interroge la question du geste dans un authentique diagnostic partagé
Super pour Lucia BERLIN !
Quant à l'éternité, on va essayer d'attendre un peu avant d'en savoir plus sur elle...
D'ici là, bonnes lectures !
Waoh ! Quel post ! Y'a du matos.
J'ai adoré les expressions toutes faites et pour moi, la palme revient à "on est sur du..."
Donc présentement on est sur du re-confinement et on va pouvoir doubler notre temps de lecture. Chouette :-)
Voyant que l'éternité était à la mode en octobre, je ne peux résister à citer Woody Allen "L'éternité c'est très, très long, surtout vers la fin" :-)
Je me suis régalée avec Lucia Berlin. Merci
Un roman médiéval, j'en connais que ça pourrait intéresser ! Merci pour l'info ;)
Pour le reste, oui, n'hésitez pas à aller fouiller les rayons des librairies qui, si j'en crois mon petit doigt, ne tarderont pas à réouvrir... (J'espère ne pas me tromper !)
Au pire, beaucoup de librairies vont faire des "drive in", alors il sera toujours possible de passer commande en évitant de donner ses sous au gros spécialiste de la livraison à domicile qui mange tout sur son passage...
En ce début de reconfinemt je me délecte de tes commentaires et découvertes de lecture ! Merci de cette belle initiative
j’ai eu la bonne surprise du livre de mon voisin Xavier Leloup
« Les trois pouvoirs », un roman médiéval passionnant, dont le deuxième tome doit sortir en novembre